Comment aborder la rentrée avec sérénité dans le contexte actuel ? Comment renforcer sa confiance en soi dans les contextes d’incertitude et d’imprévisibilité ?

Fortes appréhensions sur sa capacité à prendre de nouvelles responsabilités lors d’une évolution professionnelle, doute sur sa légitimité malgré ses succès et son expérience (ha le syndrome de l’imposteur !), crise de confiance lors d’un échec cuisant… Et voilà que malgré nos compétences et notre expérience, nous perdons pied et n’osons plus agir !

A la différence de l’estime de soi, qui renvoie au jugement que nous portons sur notre valeur, la confiance en soi engage notre rapport à l’action, notre capacité à « y aller » malgré les doutes, à nous risquer dans un monde complexe. Pour trouver ce courage de s’aventurer au dehors, il faut une « sécurité intérieure ». 

Cette citation est tirée du livre de Charles Pépin « La Confiance en Soi », un livre qui donne de la matière à réflexion et de l’inspiration. J’avais déjà apprécié l’auteur et sa vision intéressante de l’échec dans « Les Vertus de l’Echec » (2016). Son livre « La Confiance en soi » (paru en 2018) éclaire ce thème avec une approche plurielle (textes de philosophes et de psychologues, expérience de sportifs et d’artistes, etc).

Alors, en cette période de rentrée, comment nourrir cette « sécurité intérieure » face à l’imprévisible ? L’auteur présente plusieurs voies qu’il regroupe en trois « sources » : la confiance en l’autre, la confiance en ses capacités, la confiance en la vie. 

Je vous invite à explorer quelques pistes parmi celles proposées et à voir comment le coaching individuel peut être un dispositif efficace pour nourrir la confiance en soi, notamment dans les contextes d’incertitude.

 

Comment nourrir sa confiance en soi ?

  • la confiance relationnelle :  s’entourer des « bonnes personnes », celles qui nous aident à être meilleurs, à développer notre potentiel, celles qui portent un regard positif et nous poussent à être ambitieux pour nous-même ;
  • la pratique : la confiance en soi s’ancre dans la pratique et le rapport à l’action, la compétence pratiquée de façon intensive, tel un sportif de haut niveau, permet de maîtriser et d’avoir confiance dans le « faire » puis confiance en « soi » (ce que Charles Pépin appelle le « saut de confiance en soi ») ;
  • maîtrise et immaîtrise : l’identification des compétences maîtrisées et la reconnaissance des succès constituent un appui solide, qui permet de lâcher prise face à l’incertain, de sortir de sa zone de confort, de prendre des risques, de créer, de s’adapter ;
  • l’écoute de son intuition, qui passe par la présence à soi, des rendez-vous avec soi-même, des temps pour sortir de l’urgence et se recentrer sur soi et ce qui est important pour soi ;
  • avoir le courage de décider et de s’engager : se lancer malgré le doute, être prêt à prendre des risques, à assumer les conséquences, et accepter l’erreur comme source d’apprentissage (les vertus de l’échec on y revient ! ), exercer pleinement sa liberté et sa singularité,
  • la satisfaction à faire : prendre du plaisir dans ce que l’on fait concrètement, à développer ses compétences et ses talents : « La confiance en soi est fille du plaisir : du plaisir que nous prenons à ce que nous faisons bien ». Ce qui peut paraître basique ou anodin à première vue, mais qui peut interpeller certains quand, dans leur poste, ils ont le sentiment de passer plus de temps sur des tableaux de reporting qu’avec leurs équipes ou leurs clients ! Ont-ils le plaisir de voir les effets immédiats de leurs actions sur le « produit fini » ? Ont-ils la reconnaissance directe du client ?
  • rester fidèle à son désir : rester fidèle à sa propre singularité et unicité, ne pas se comparer aux autres, et rester connecté à ses aspirations, à ses rêves !

 

Confiance relationnelle et coaching

Dans son livre, Charles Pépin fait référence à Aristote et à son développement sur l’amitié (Ethique à Nicomaque) : l’Ami est celui qui nous rend meilleur, qui permet d’actualiser (développer) notre puissance.

« Grâce à la relation que nous avons avec lui (l’Ami), nous développons réellement, « en acte », des talents que nous n’avions que potentiellement, « en puissance ». La relation d’ami est donc l’occasion de notre développement. (…)   Cette relation se vit au travers de rendez-vous réguliers qui rythment notre progression. Nous sentons, à chaque fois, sa satisfaction de nous voir nous améliorer, sa capacité à nous motiver, à nous soutenir lorsque nous rencontrons des difficultés. Peu à peu, la confiance qui est la sienne devient la nôtre : c’est le mouvement même de la confiance, et la manière proprement humaine d’apprendre. »

Ce regard bienveillant mais aussi exigeant peut être celui d’un parent, d’un ami, mais aussi d’un mentor ou d’un coach. Dans cette description de l’auteur j’y ai reconnu ce cheminement que nous faisons lors d’un accompagnement en coaching individuel.

Le coaching permet au Coaché de cheminer en confiance :

  • prendre de recul et avoir une meilleure connaissance de soi,
  • réexplorer ses aspirations profondes,
  • identifier ses talents et ses succès, accueillir ses échecs,
  • passer à l’action, expérimenter de nouvelles voies, essayer en confiance la première petite action qui fera déjà une différence…

Le coaching est un voyage fait à deux : le Coaché décide seul de la destination, du parcours et de son rythme de cheminement, le Coach encourage et guide, par son approche et ses outils, telle une carte et une boussole, pour faire le voyage.

Le coaching, une approche positive et dynamique pour nourrir sa confiance en soi !

 

Akselis, Accélérateur de Performance RH – à vos côtés !

Estelle Fontaine,

Le 27 août 2021